我们是谁,有何特征,从哪里来,到哪里去,为什么存在?Qui sommes-nous, quelles sont nos caractéristiques, d'où venons-nous, où allons-nous et pourquoi existons-nous ?
- 巴黎老唐

- 3 mai
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摘自 哈拉利人类简史三部曲读书提要
作者哈拉利在人类简史三部曲里提出、讨论了人生和人类社会的很多关键问题,比如什么是动物变人的关键突变?什么是人类发展的动力?
其中人类能为同一个目标协调工作是关键因素之一。他提出有三个最大的杠杆(神话):帝国、宗教、金钱。帝国是最早的神话之一,但宗教影响超越民族、国家观念,而金钱可能是人类的最早最伟大的发明。甚至已难分清钱是手段还是目的。有人到死也不花辛苦赚到的钱,有人赚了用不完的钱还在拼命赚,甚至不惜挺而走险。
人的另一特征是有追求,特别是追求幸福等。但什么是幸福?怎么衡量?是占有资源、是生理指标 ?佛教讲幸福是既不追求外界目标,又不追求内在目标,与人无争,与己无争,就是幸福。有时一个高生活水平国家人民的幸福感还不如一个生活水平低的国家。
在人的未来演变上,他指出了三个可能方向:变基因超人,人机合成超人,非生物人。你喜欢哪个?
说起人类社会组织形态,作者认为今天人文自由主义 : 即政治上提倡民主,伦理上提倡自由选择,经济上客户至上,审美提倡人眼感觉,教育上提倡自我思考。即使是还有继续标榜社会主义的政权,但在经济活动中还是使用自由主义政策。
作者认为,人文自由主义倡导的民主是假象,似乎人人有一票,但有只无形的手控制着选举结果。没钱、没文化的人是没有任何机会的。唯一的权利就是在一个小群人里选择。这和权威国家从一个小集团内选择统治者没有根本区别。
作者说当今占统治地位的思想潮流人文自由主义(另两个是人文进化主义,和人文社会主义)的三大基石:自我意志的整体性、自由性、和私有性,是虚构的、是假象、是幻觉。人的所谓自由选择权是可以在主观不感觉的情况下由外界因素决定的。在他提到的小白鼠实验里,小白鼠的“自由“选择可以被人为操纵!
三个变化使得人文主义过时:1, 人力包括智力不再是战争和生产的主要元素,2, 人类集体比个体更重要,3, 超人精英比大众更重要。
新技术不是人人能得到享受。有钱人可以获得人工智力扩张,超人类技能、长寿、甚至永生,能力不够者将被机器人代替,无所事事,成下等人。所谓人本主义就无从谈起。
作者认为我们的下一代肯定需要一个全新的哲学体系和政治体系。
后人文主义的两个未来:人文技术主义,和数据主义。
人文技术主义继续把人放在价值链的顶端。但需要利用技术来扩张体能上、智力上、和精神上的能力,以保持对无信念的人工智能的控制。
根据数据主义,人类完成了它的历史使命,创造了数据个体。数据个体接过火炬。
他提出生命体的主要任务是脑力活动,而脑力活动就是数据分析。其它生命活动都是为保证这个数据处理器的能量供应。
难道人就是为了处理宇宙信息而产生的吗?
从数据主义的角度看,人类整体就是个信息处理系统,人类的目标就是围绕提高这个系统的能力和效率而展开的
资本主义可以比作分散式数据处理,共产主义可以比作中央控制式数据处理。中央数据处理有高效性和不稳定性的特点,分布式系统容错能力强。
但在数据社会,有可能民主将衰退。因为数据处理中央控制式更有效、更有利、更能有结果。大数据越大越集中越好。
没有什么能阻止中央权力系统控制世界一切,包括人的思想(人的愿望、意识是可以人为控制的), 让大家“自愿“做个守道德、讲礼貌、听话的好公民。
不能低估人类的傻瓜性(stupidité humaine) 。几十年来,人类自相毁灭的风险就挂在敌对阵营个别人的理智判断上。不能低估人工智能的能力。做软件的都知道,稍微复杂一点的软件,绝对没错是不可能的。所以失去对人工智能的控制是完全可能的。
最后哈拉利认为人生的最高境界就是通过全面智力、情感、和物质的体验来最大限度地开发他的智慧。(Le but suprême de la vie humaine est de développer pleinement son savoir par un large éventail d'expériences intellectuelles, émotionnelles et physiques).
哈拉利还引用 Wilhelm von Humboldt, 19世纪初的现代教育奠基人的座右铭 Le sommet de la vie, c'est d'avoir pris dans sa sensibilité la mesure de tout ce qui est humain (我翻译成:人生的顶峰就是能够清晰地品尝有关人的一切)。
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Qui sommes-nous, quelles sont nos caractéristiques, d'où venons-nous, où allons-nous et pourquoi existons-nous ?
Extrait de la note de lecture de la trilogie « Brève histoire de l'humanité » de Y.N.Harari
Dans cette trilogie, Harari a proposé et analysé de nombreuses questions clés de la vie et de la société humaine, telles que : quelle est la mutation clé de l'animal en humain ? Quel est le moteur du développement humain ?
L'un des facteurs clés est la capacité des humains à coordonner leurs efforts pour atteindre un même objectif. Il a proposé trois leviers (mythes) majeurs : l'empire, la religion et l'argent. L'empire est l'un des premiers mythes, mais l'influence de la religion transcende le concept de nation et de pays, et l'argent pourrait bien être la première et la plus grande invention de l'humanité. Il est même difficile de distinguer si l'argent est un moyen ou une fin. Certaines personnes ne dépensent jamais l'argent durement gagné avant leur mort, tandis que d'autres gagnent plus d'argent qu'ils ne peuvent en dépenser et chercher encore à gagner davantage, même prendre tous les risques.
Une autre caractéristique des êtres humains est qu'ils ont des aspirations, notamment la recherche du bonheur. Mais qu'est-ce que le bonheur ? Comment le mesurer ? S'agit-il de la possession de ressources ou d'indicateurs physiologiques ? Le bouddhisme affirme que le bonheur ne réside ni dans la poursuite d'objectifs externes ni dans la recherche d'objectifs internes, et que l'absence de compétition avec les autres ou avec soi-même est le bonheur. Parfois, le bonheur des habitants d'un pays à niveau de vie élevé est inférieur à celui d'un pays à faible niveau de vie.
Concernant l'avenir de l'humanité, il a identifié trois voies possibles : le surhomme génétique, le surhomme synthétique homme-machine, et l'homme non biologique. Laquelle préférez-vous ?
Évoquant la forme organisationnelle de la société humaine, l'auteur estime que le libéralisme humaniste actuel prône la démocratie en politique, le libre choix en éthique, la priorité au client en économie, la perception visuelle humaine en esthétique et la réflexion individuelle en éducation. Même si certains régimes continuent d'afficher le socialisme, les politiques libérales sont néanmoins utilisées dans les activités économiques.
L'auteur estime que la démocratie prônée par le libéralisme humaniste est une illusion. Il semble que chacun dispose d'une voix, mais qu'une main invisible contrôle les résultats des élections. Les personnes sans argent ni culture n'ont aucune chance. Le seul droit est de choisir parmi un petit groupe de personnes. Cela ne diffère pas fondamentalement de l'État autoritaire qui choisit ses dirigeants parmi un petit groupe.
L'auteur affirme que les trois piliers du courant idéologique dominant de l’humanisme libéral (les deux autres étant humanisme évolutionniste et l’humanisme social) : l'intégrité, la liberté et l’individualité de sa propre volonté sont fictives, erronées, et illusoires. Le prétendu droit à la liberté de choix humaine peut être influencée inconsciemment par des facteurs externes. Dans l'expérience de la souris qu'il a mentionnée, le libre choix de la souris peut être manipulé par les humains !
Trois changements rendent l'humanisme obsolète :
1. Le pouvoir humain, y compris l'intelligence, n'est plus l'élément principal de la guerre et de la production ;
2. Les collectifs humains sont plus importants que les individus ;
3. Les élites surhumaines sont plus importantes que les masses.
Les nouvelles technologies ne sont pas accessibles à tous. Les riches peuvent bénéficier d'une intelligence artificielle développée, de compétences surhumaines, d'une longévité et même de l'immortalité, tandis que ceux qui n'en sont pas capables seront remplacés par des robots, inactifs et deviendront des êtres inférieurs. Le soi-disant humanisme n’a plus de sens.
L'auteur estime que notre prochaine génération aura absolument besoin d'un système philosophique et politique entièrement nouveau.
Deux avenirs du post-humanisme : la technocratie humaniste et le dataisme.
La technocratie humaniste continue de placer l'humain au sommet de la chaîne alimentaire. Mais la technologie doit être utilisée pour développer les capacités physiques, intellectuelles et spirituelles afin de garder le contrôle sur une intelligence artificielle dépourvue de conscience.
Selon le dataisme, l'homme a accompli sa mission historique et a créé des individus de données. Ces individus de données prennent le relais.
Il a avancé que la fonction principale de la vie est l'activité cérébrale, et que l'activité cérébrale est l'analyse des données. D'autres activités de la vie consistent à assurer l'approvisionnement énergétique de ce processeur de données.
L'homme est-il créé pour traiter l'information cosmique ? Du point de vue du dataïsme, l'humanité dans son ensemble est un système de traitement de l'information, et l'objectif de l'humanité est d'améliorer ses capacités et son efficacité.
Le capitalisme peut être comparé au traitement distribué des données, et le communisme à un traitement centralisé des données. Le traitement centralisé des données se caractérise par une grande efficacité et une grande instabilité, tandis que les systèmes distribués offrent une forte tolérance aux erreurs.
Mais dans une société de données, la démocratie risque de décliner. Car un traitement centralisé des données est plus efficace, plus bénéfique et plus fructueux. Plus les mégadonnées sont volumineuses et centralisées, mieux c'est.
Rien ne peut empêcher le pouvoir central de tout contrôler dans le monde, y compris les pensées humaines (les désirs et la conscience humains peuvent être contrôlés artificiellement), afin que chacun puisse « au libre choix » être un bon citoyen respectueux de la morale, poli et obéissant.
La stupidité des êtres humains ne peut être sous-estimée. Depuis des décennies, le risque d'autodestruction humaine repose sur le jugement rationnel des individus dans des camps adverses. Les capacités de l'intelligence artificielle ne peuvent être sous-estimées. Quiconque développe des logiciels sait qu'il est impossible qu'un logiciel un peu complexe soit absolument sans aucune erreur. Il est donc tout à fait possible de perdre le contrôle de l'intelligence artificielle.
Enfin, Harari croit que le but suprême de la vie humaine est de développer pleinement son savoir par un large éventail d'expériences intellectuelles, émotionnelles et physiques.
Harari a également cité la devise de Wilhelm von Humboldt, fondateur de l'éducation moderne au début du XIXe siècle : Le sommet de la vie, c'est d'avoir pris dans sa sensibilité la mesure de tout ce qui est humain.
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